mardi 20 mars 2007

de Prêche et de Fureur




Ils étaient dix, ils étaient cent, ils étaient là.

D'abord renoncer à comprendre le geste et le visage de ceux qui ont usurpé nos sens ce soir là. Avouer enfin que nous y consentions. Tous, le souffle court, la parole par dessus les épaules, contre le feu de la nuit tombée - sonore - puis,...

Monter ces chevaux domptés par la corne qu'ils lèvent seulement lorsque, nous, gardons les yeux fermés. Les paupières lourdes sous les sabots en furie. Et c'est ainsi que l'on compte, que l'on compte les petites mains, levées vers des ciels de ferrailles et de lumières brûlées, les ciels multiples, des ciels déguingandés. Garder les yeux fermés. Désarçonner. Lune, laiton et néons déversants la parole sacrée. Ruer à l'envers des lois qui font que le sol tient encore sous nos pas. Hurler. Hurler aussi vite que l'on écrit et suivre au grand galop la parole qui mobilise les 10 échos. Jeter l'ancre dans les reflets éclectiques de leur Black Mirror. Tenir la marche et garder assez de force pour que résonne encore dans nos paumes le souvenir naissant de ces Ocean of Noise. Mais qui tient encore la cadence? Wake Up et Avance! Marcher aussi vite que l'on écrit les voix liquides et les cris inAaaaccomplis. N'attendre qu'une chose: que le Livre s'ouvre, que l'Ecriture des écritures rue à nouveau sur la glose inutile des hommes assis.
Et seulement alors, dire à ceux qui nous ont vu, "Que la nuit n'oublie jamais ceux qui sont passé sous les Arcades de Feu".


2 commentaires:

Anonyme a dit…

"I'm living in an age
That calls darkness light
Though my language is dead
Still the shapes fill my head.

I'm living in an age
Whose name I don't know
Though the fear keeps me moving
Still my heart beats so slow

My body is a cage
That keeps me from dancing with the one I love
But my mind holds the key."

lalalalaa...

Anonyme a dit…

...Mais c'est que tu chantes bien...
Mk*