jeudi 27 décembre 2007

Mur

il faudra peut-être y réfléchir à deux fois avant d'aller un peu plus à l'est...

Sehnsucht (wieder)

retour de flamme dans le bois gorgé de nos petites contrariétés - factice

mercredi 26 décembre 2007

Panorama 30 - Douce Nuit


Répéter les pas – laisser les chants glisser sur nos regards muets – retrouver Paris – puis - quitter les lieux avant même que le spectacle soit fini

vendredi 21 décembre 2007

Panorama 28 - Aurora


à toute heure de la journée, lovée dans les intérieurs glacés

mercredi 19 décembre 2007

Volte-Face


trois heures de sommeil
trois coups d’ailes qui se dessinent dans le ciel –

L’adieu au signe

« ... à l’ombre de mes lubies et de mes utopies la capricieuse nostalgie »
Berlin sur son sommeil d’hiver.

mercredi 12 décembre 2007

Panorama 27 - On est pas sérieux quand...


"Encore un jour de pluie que cette fois je surplombe, un ciel clair, un corps creux, la tête entre deux feux. Savoir où l’on est, savoir dans quelle paume la main s’est posée. Mon ami, ton visage n’a laissé qu’un flou, l’espoir de te revoir, de toucher à nouveau la dignité de ta peau comme tenter, seulement, d’apprivoiser l’ombre des fous. Car c’est derrière cette ombre, mon amour, que tu as délié nos horizons. Le soleil brûle sous mes pieds, et maintenant que je sais pouvoir te garder, du bout des doigts qui compt(aient) les longs mois, trois fois, rien, qu’un geste de la main, à peine, nous retient. Oswięcim – Rękawka, maintenant mon amour , il est temps de tout raconter : "

Promesses évitées

On est pas sérieux quand…

lundi 10 décembre 2007

Panorama 26 - Contrepoint


A la croisée des mondes – le cul sur la chaise – le cœur à l’écran – la main blanche agite l’hésitante et lancinante envie de rouvrir les vieux carnets.

Comment faire lorsque l’intime prend toute la place, lorsqu’aux yeux de ceux qui nous croisent, il n’y a plus que le costume, tel le masque, la tête à grimace des responsabilités qu’à un moment donné chaque homme se doit de porter, comment faire lorsque l’intimité s’adapte trop bien au jeu social, comment faire quand le joyeux bordel, quand le jardin secret des enfants devient le terrain d’échange de l’adulte cachant comme personne qu’il ne mérite pas encore, pas encore, pas encore le nom qu’on lui donne ?

Il y a un an, devait s’imposait une mise au point qu’il faut aujourd’hui reprendre. Ne pas oublier que toujours, tout est à reprendre. Les voyages avaient commencé ici, ici où aujourd’hui je m’apprête à repartir vers les « là où j’avais vécu », là où le pas guidait la tête sur les balises de quelques petites envies, là où j’avais laissé à l’ombre de mes lubies et de mes utopies la capricieuse nostalgie. L’été derrière moi, je reprend la route à la découpe d’un ciel atone, je défroisse la page pour y suivre les lignes blanches. A l’envers de la nuit, sous le lit, je vais voir un peu plus à l’Est de mes silences