lundi 26 mars 2007

Conversation-2




Quelques mots nous attendent encore ici, rieurs et ridés des folies devant lesquels l'instant conscent à s'incliner. Que reste-t-il du pouvoir que chaque soir une autre absence nous contraint d'exercer ? Appeler, pour ne jamais répondre, mais s'accrocher à la force fébrile d'une note que l'on nomme Unisson. Posons nos points fatigués sur le creux de la nuit et calmement, attendons. Attendons que se rallume le bel écran de mot fuyants. Main froide sur la ville. Le balcon qui décompte les aspérités du vent, le calme derrière les fenêtres, le calme de la paume alanguie contre le verre espion, la rage amie de celui qui nous contemple, de celui qui ment, de celui qui ne voit derrière nos appels que la face informe de l'horizon. De l'autre côté de la rue, surprendre les pas d'une danseuse éperdue ; toujours assez folle pour tendre son visage à la vue des rayons d'un soleil prisonnier des sentiers battus. Mais toujours nos poings sur le creux de la nuit, sur le calme du ciel, sur l'illusion, sous le mur du son. Le corp battu, rincé, irradié par nos gestes sourds Mon amour.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

"posons nos poings sur le creux de la nuit"

- et appuyons. encore.
et encore.

Anonyme a dit…

"dies irae, dies illa" : jour de colère que ce jour là

(référence à l'apocalypse)

Un peu plus à l'Est... a dit…

"Dies Irae, dies illa" bien sur...ça aussi tu peux me le chanter...?!
Merci

Anonyme a dit…

J'ai très vite fini, en parcourant légèrement ta page, par ne plus m'offusquer par les fautes d'orthographes. Car elles sont si souvent confusion entre deux mots qu'elles viennent faire sourdre entre deux sens un délicat mystère, dans lequel j'aime à me reposer.