mercredi 27 février 2008

The hollow men II


Approchez donc ma belle – approchez qu’on vous voie bien – approchez, les mains vers la scène – et montez – là, où l’histoire des hommes qui ont traversé cette journée charpente chaque fois davantage la montagne de sel du sommet de laquelle on rêve de vous voir tomber

Approchez donc ma belle – contez - tant qu’il est encore temps de se tenir loin du boucan des absents –
Approchez et de la voix de celle parée pour l’amant qui ne viendra pas

Parlez

A la ferveur de l’ennui – elle lit

Folle, folle, folle, à vous rendre folle – le cœur accroché à la fuite des flammes qu’on a pourtant tant espéré voir arriver partout dans leurs jardins, dans les écoles, sous leurs entrailles et contre leurs idoles – persévérer – ce n’est qu’une ballade – une ballade innocente et insensée sous un ciel résigné.

Non, je ne vois rien venir que le soleil qui se noie et cette ville qui merdoie.
Infâmes et coutumiers – les héros du néant bien habillés – sans âge et sans bagages ils s’en vont épuiser la volonté de récits qu’ils n’entendront jamais tant que nous ne descendrons pas de scène, nous

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