Pendant qu’elle chante
J’entends au loin la danse
Elle parle d’amour et étreint avec du venin dans les mains
Elle prie - « I can’t believe what the Lord has finally sent me »
Elle prie aussi de n’avoir plus à s'asseoir sur la soie verte, la patine brillante et inerte d’une soirée passée dans l’ombre de l’absent –
Dans l’ombre de l’amant –
Eperdument -
A perte de vue –
Oeil de verre sur les certitudes et le désert - noyer ses mains dans la poussière - se cacher sous les pierres – parler trop fort, parler trop tôt – parole perdue - à tue-tête dans l’inutilité des gestes – le pas qui s’égare sur la carte d’un monde restreint – et la raison toujours plus leste sur le ciel gommé par les vieux trajets – en attendant qu’ils viennent me chercher – en entendant la danse – en allongeant la langue sur le fer des chaînes - en attendant que l’écho qui se traîne invoque la cavalcade qui rend la nuque raide - avant qu’au loin elle et son cavalier ne s’arrêtent de chanter – avant qu’au devant de scènes invisibles, aveugles et invincibles nous reprenions la danse, trois pas sur la terre vaine, nous
J’entends au loin la danse
Elle parle d’amour et étreint avec du venin dans les mains
Elle prie - « I can’t believe what the Lord has finally sent me »
Elle prie aussi de n’avoir plus à s'asseoir sur la soie verte, la patine brillante et inerte d’une soirée passée dans l’ombre de l’absent –
Dans l’ombre de l’amant –
Eperdument -
A perte de vue –
Oeil de verre sur les certitudes et le désert - noyer ses mains dans la poussière - se cacher sous les pierres – parler trop fort, parler trop tôt – parole perdue - à tue-tête dans l’inutilité des gestes – le pas qui s’égare sur la carte d’un monde restreint – et la raison toujours plus leste sur le ciel gommé par les vieux trajets – en attendant qu’ils viennent me chercher – en entendant la danse – en allongeant la langue sur le fer des chaînes - en attendant que l’écho qui se traîne invoque la cavalcade qui rend la nuque raide - avant qu’au loin elle et son cavalier ne s’arrêtent de chanter – avant qu’au devant de scènes invisibles, aveugles et invincibles nous reprenions la danse, trois pas sur la terre vaine, nous
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