samedi 15 septembre 2007

Panorama 20 - Europa


Jetzt – Zwei Tage später – fühle ich nur tiefe Sehnsucht – je me suis arrêtée là, au bord de la route - Suche ich nur dieselbe Stimmung - je hume - dieselbe Architektur - la lumière crue qui saigne à vif tous les objectifs - dieselbe Figur - je cherche une vitrine, une enseigne - dieselbe Frau – la même. Poussée par un besoin qui ne se nomme pas et vous plombe les bras, je m’assoie et regarde les derniers jours d’un voyage passer devant moi. Die neue Zauberkeit heisst Gewalt, (Ver)Zweiflung Winter und Ausstrahlung. Je compte et m’assoie - Es fehlt mir etwas – aber was ?

Europa – j’ai laissé mon sommeil là-bas

Je conte et m’assoie…

…aveuglée par la volonté de pouvoir regarder de tous les côtés aux quatre pôles que mes caprices ont fixés. Le vent de l’est qui bat et vous parle, vous appelle et vous hâpe – (Vor) Schlag – J’ai quitté mon lit en pleine nuit, retracé mille fois les itinéraires qui de jour ne trompent pas, j’ai rêvé dans des trains qui surplombent les montagnes glacées, dormi dans des wagons doré à la lumière de la nuit, aux côtés des femmes qui ont salué mon silence en mettant un peu d’ombre sur leurs lèvres, j’ai vu des nefs, des gares, des fôrets, des faces minés cacher le soleil des longues promenades de fin de journée – j’ai voyagé, seule, vétue de la naïveté de celui qui ne veut jamais s’arrêter … face au vent glacé, le vent de l’est qui bat et vous parle … (Vor) schlag.

J’ai dépassé le périmètre de la cours carré, la cours où j’ai courru, cherché, oublié l’amant parti sans me réveiller.

Europa – la fin du voyage dans mes draps

weiss und breit…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

un panorama en (belle) forme de poupée gigogne...
de poupées gigognes, même...