dimanche 29 juillet 2007

horizons las

Non je ne me réveillerai pas - La fatigue du jour précédent sur l’euphorie de celui qui vient – on gratte à la porte mais non je ne me réveillerai pas – le jour que l’on entend de loin – peut importe les ombres qui grouillent sur les murs encore verts des premières lumières - qui s’approche aveugle par l’envers du chemin - je me tend puis retombe – et qui vous tient – à la blancheur du lit - vous retient – aux draps lourds – aux bras de la nuit – du sommeil qui s’effondre - vous lie les poings – silence - alors vient – de l’autre côté de la ville on part - vient – ici on tente de soutenir ces regards - le sommeil léger sur les portes closes – les rideaux chassés par le ciel - léger, léger – sur le réveil des départs précipités - le sommeil qu’ on ne parvient pas à dissiper – on court – qui nous innonde - sans relâche – puis nous laisse

Aucun commentaire: